L’enfant découvre le monde et ses limites à travers son propre corps.
Nombreux sont les chocs et chutes, dès l’apprentissage de la marche, puis lors de la pratique de sports ou de jeux.
Ces problèmes sont parfois passés sous silence par l’enfant de peur de se faire gronder, ou insuffisamment traités sous prétexte qu’ « il est jeune, ça passera… ».
Il en va de même pour les fatigues vertébrales dues aux mauvaises postures en classe et au port d’un cartable trop lourd.
Il n’est pas rare de constater des dyslexies, des troubles de la vue (myopie naissante) lors d’une visite médicale, des traitements orthodontiques mal supportés.
Ainsi, les appareils de correction dentaire génèrent parfois des contraintes crâniennes.
– A la puberté, sous l’action conjuguée des hormones, certaines dysfonctions flambent : scolioses, cyphoses, lordoses, etc…
La scoliose, par exemple, est favorisée par une torsion des os crâniens dont les causes sont diverses et liées aux conditions de la naissance. J’insiste sur l’intérêt de la prévention : faire examiner et traiter l’enfant dès son plus jeune âge.
– L’adolescent a parfois grandi trop vite, en décalage avec son schéma corporel. Il n’a pas bien intégré des transformations physiques et physiologiques soudaines et mal vécues.
Ainsi une jeune fille peut se tenir le dos rond pour cacher une poitrine naissante, parfois sur fond de contexte familial conflictuel.
Je prends le temps d’être à son écoute et de traiter les troubles mécaniques en instaurant un climat de confiance.